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Se toucher…un peu trop. Se regarder…d’un peu trop près. Se frôler…un peu trop longtemps. Danser avec l’autre, c’est toujours cet un peu trop.

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Vous n’êtes invité qu’au vin d’honneur c’est une urgence à se jeter dans les bras de l’autre. L’urgence à la fête, l’urgence à l’ensemble car il n’y a plus le temps. A un moment on va gentiment vous raccompagner à la porte, alors c’est là-maintenant-tout-de-suite qu’on va s’y abandonner. On ne sait pas sur quel pied danser. Et bien tant pis.

Il y a ceux qui se tournent autour au point d’en danser. Ceux qui ne savent pas comment se tenir dans les bras au point d’en danser.  Ceux qui sont ivres et fatigués au point d’en danser. Ceux qui répètent leur chorégraphie au point de la danser. Le bal de ceux qui tentent. Mais au milieu des fanions, des éclats de rire et des traces de rouges à lèvres surgissent des regards perdus, des regards de fantômes. Car dans l’urgence il y a toujours un peu de désespoir. On se prend dans les bras pour se réchauffer, on valse pour s’étourdir et on danse avec la peur de disparaître.